Tant que le disciple aime autre chose qu’Allah, Son Messager et son maître, son cœur demeure malade. Or, celui qui est malade savoure ce qui n’est pas délicieux, tout comme la bouche, affaiblie par la maladie, repousse le goût des mets les plus exquis.
Il est dit : « Et la bouche rejette le goût de l’eau douce à cause de la maladie. » (Vers tiré de la Qasidah Burdah).
Certains malades trouvent du plaisir à manger de la terre tout en étant incapables d’apprécier les mets les plus raffinés. Il en va de même pour le cœur : tant qu’il n’a pas recouvré une santé parfaite, il ne peut goûter à la véritable délectation. Mais lorsqu’il est sain, il sait qu’aucune joie n’égale la connaissance d’Allah et Son rappel en toute circonstance.
Qu’Allah nous accorde une pleine santé du cœur. Amîn.